Rencontre avec Jimmy Labbé, cyclo-logisticien passionné

Cyclo-logisticien depuis juillet 2022 à Dinan, chez Les Coursiers Dinannais, Jimmy Labbé nous a raconté sa vision et le fonctionnement de son métier, encore peu reconnu en France.

Jimmy Labbé, cyclo-logisticien en pleine livraison dans la rue pentue du Jerzual à Dinan
Jimmy Labbé en pleine livraison dans la rue pentue du Jerzual à Dinan ©ValentinChevalier

Nous comptons environ 200 entreprises de cyclo-logistique, et entre 2500 et 3000 coursiers exerçant le métier de cyclo-logisticien en France. Passionné par le vélo et déterminer à faire de cette passion son métier, Jimmy est l’un d’eux.

LE FONCTIONNEMENT ET LES TÂCHES DU MÉTIER

Chez Les Coursiers Dinannais, la polyvalence ne manque pas, de la livraison de palette à la livraison de repas en passant par la collecte de carton ou de biodéchets, Jimmy côtoie tout type de clientèle chaque jour, allant du commerçant du centre-ville au clients habituel de livraison de courses. Les journées des cyclo-logisticien sont rythmées par des coups de pédales (environ 40 km par jour pour Jimmy) et par des dizaines de contact humain chaque jour. « Amour du vélo, engagement écologique et sens du relationnel sont 3 des nombreux éléments qui vous rendront heureux dans ce travail et qui vous permettrons d’y trouver un sens un lundi matin, à 8 h 53, sous la pluie, dans une côte à 8 % avec un frigo de 90 kilos sur la remorque ». 

Pour Jimmy, une journée type ressemble à une vingtaine de livraisons de palettes/colis, quelques livraisons de courses et de repas chez les particuliers, de la collecte de biodéchets et de cartons chez des professionnels et surtout « un plaisir constant de rouler pour participer à la transition écologique de mon territoire natale ».

AVANTAGES ET LIMITES

Comme chaque métier, Jimmy et l’ensemble de ses collègues cyclo-logisticien font face à des points positifs et plus néfastes dans leur travail. Le jeune homme l’affirme « en voyant le bon côté des choses on peux aisément dire que les points négatifs du métier de coursiers sont rares et on s’y habitue rapidement, la pluie, le vent, le besoin d’être en bonne forme physique constamment et la difficulté à anticiper la quantité de travail que l’on va avoir le jour même sont des éléments qui ont pu me gêner, mais j’y ai vite pris l’habitude« .

Jimmy nous confie que les nombreux points positifs du métier ont su prendre le dessus sur les inconvénients de la profession « le travail en extérieur, le sentiment d’être utile aux gens et au territoire, d’être en contact chaque jour avec des nouvelles personnes, de s’entretenir physiquement tout en travaillant, et surtout de pouvoir faire de ma passion mon métier« .

Loin d’être une activité simple et susceptible de plaire à tout le monde, ce métier « passion » convient parfaitement à Jimmy et à des milliers d’autres coursiers qui, à la force de leurs mollets se battent chaque jour pour un logistique urbaine plus verte et plus cohérente.

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